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Sunday, August 29, 2010

Friday, April 3, 2009

Living the Simple Life, Koh Phayam

Le bonheur effectif parait toujours assez sordide en comparaison des larges compensations que l'on trouve à la misère. Et il va de soi que la stabilité, en tant que spectacle, n'arrive pas à la cheville de l'instabilité. Et le fait d'être satisfait n'a rien du charme magique d'une bonne lutte contre le malheur, rien du combat pittoresque contre la tentation, ou d'une défaite fatale sous les coups de la passion ou du doute. Le bonheur n'est jamais grandiose."
Aldous Huxley, Le Meilleur des Mondes.

Voilà, en guise d'introduction pourquoi il est si difficile d'écrire sur la simplicité de la succession d'instants passés sur Koh Phayam; ni pourquoi elle est si belle! Pourtant tout le monde s'accorde à dire que cet endroit est magique, et je suis sûr que ni Flo, ni le Nazmon, ni le Flan n'oseront s'aventurer sur un avis différent!
J'écrivais au mois d'Août dernier, après avoir découvert l'île pour la première fois, qu'elle n'était pas encore une prostituée de Babylone, mais plus un paradis sauvage. Elle se situe entre les deux: les humains ont commencé à la coloniser il y a peu, et elle fait aujourd'hui office de Lieux International de Paix où les thaïs et les back-packers se rencontrent dans la simplicité du mode de vie. Ici les Hippy sont Thaïs pour la plupart et ont fuit le travail des usines pour construire leur maison et ouvrir un bar et quelques bungalows, jouer au fléchettes avec les farangs (les étrangers) en écoutant Bob Marley, quand ce n'est pas Job 2 Do, son alter-égo thaï, qui rythme les circonvolutions enflammées d'un baton qui m'entraine dans sa danse.



Bref, il n'y pas de raisons partiiculière à la beauté de ce lieu. Et loin des raisons, et de la Raison, qui nous permettent habituellement de juger, c'est nu que je me retrouve avec moi même. Nu, seul, et sans rien à faire. Et n'avoir rien à faire, ça me permet de me concentrer sur l'essentiel, sur "petites choses" dont on oublie malheureusement l'existence quand celle-ci gravite autour d'enjeux complexes auxquels on ne comprend de toute façon pas grand chose et sur lesquels on a aucun contrôle. Les choses simples qui font Tout...

Plisser les yeux sous l'effet d'un soleil éblouissant;
Se brûler les pieds sur le sable chaud;
Ecouter le feu tantôt crépiter tantôt siffler et chanter en dansant avec lui;
Le laisser me brûler pour mieux l'apprivoiser;
Flotter allègrement dans l'eau à 30°, pareil à un bout de bois inerte et abandonné à la force des vagues;
Ecouter le bruit du sable sous l'eau;
Regarder une vague déferler droit dans les yeux;
Nager nu dans la phosphorescence une nuit de nouvelle Lune, entre deux voies lactées;
Etre tiraillé d'un coté par la gravité, de l'autre par la pousée d'Archimède;
S'allonger sous la pluie pour me rafraîchir,
et Sentir chaque goutte me nettoyer d'une pensée futile;
Se couper la plante des pieds et les genoux en traquant les poissons et les crabes;
Jouer avec les chiens sur la plages après qu'ils aient volé mon t-shirt et mes tongs;
Méditer assis, debout, dans l'eau, seul, ou dans une fête;
Détendre mon corps à point tel que je puisse sentir les moustiques me piquer sans avoir à réagir;
Ecouter de la musique et fumer un joint;
Méditer;
Danser;
Danser;
Danser;
Qu'est ce que c'est bon de danser pour laisser s'exprimer les éléments du corps...


La Vérité, s'il y en a une (enfin que chacun l'appelle comme il veut), se retrouve toujours dans la simplicité la plus nue (ce qui fait effectivement de Koh Phayam un endroit privilégié de communion avec l'Etre Lucide). Comme la beauté, qui en est l'expression la plus élémentaire, elle n'a nul besoin d'artifices. Au contraire, elle n'est jamais plus sincère, et par conséquent évidente, elle n'est jamais plus complice que dans ces moments de simple ouverture à l'autre et à soi même.
Un sourire inconnu et ridés par le soleil en plein visage;
Un inconnu forcément sympas que l'on prend au bord de la route;
Une bière partagée dans le silence d'un coucher de soleil époustouflant;
Un joint bavard les cheveux au vent humide d'un orage tropical, à l'abris d'un bungalow en bamboo;
Une explosion de joie commune quand on prend conscience de la beauté de tout ça;
Une Danse avec le Feu sur un air de Didjelirium: "...Are you ready for the soldiers of Positivity..."

Un poème, sinon écrit, au moins une rime pensée.




Bref, bref, Bref. Arrêtons là ces folies qui risque d'inquiéter mon Papa et ma Maman, qui pourraient éventuellement avoir envie me faire rapatrier pour santé mentale...

Trêve de plaisanterie donc, maintenant Damien on arrête les conneries et on retourne au boulot! Demain c'est le dernier week-end de 2 ans de vacances! Putain ça se fête!
Je suis actuellement à Phang Nga chez ma pote Pern, et je bouge demain à Phuket où je commence ma formation de prof d'Anglais lundi. Que ceux qui s'inquiètent pour moi se rassure: voilà l'hotel où je suis logé pour les trois prochaines semaines: Hotel du snakes ! Ca devrait bien se passer! Enfin ça met un peu la pression quand même et je vais peut-être allé m'achter un pantalon et une chemise de plus histoire de pas passer pour un manouche...



Pour résumer je profite de la vie de la meilleur manière qui soit: je développe mes sensibilités, ma conscience, je joue, je réfléchi, j' écrit... Je n'oublie pas de vivre, tout va bien! Je me sens bien.

Malgré toutes les belles choses que je vis, mes réflexions et la voie sur laquelle je marche délibérément ne sont pas les plus simples, et je sais que je vais bientôt être confronté à des expériences douloureuses. Pourtant, comme celle de quitter tous mes amis pour venir ici, ces expériences sont importantes et porteuses de leçons qu'il n'est pas possible d'apprendre autrement... A défaut de comprendre, j'espère que vous me pardonnez...

Je laisse à Shakespear le soin délicat de conclure cette dernière idée:
" Si après toute tempête, il advient de tels calmes, alors, que les vents soufflent jusqu'à ce qu'ils aient réveillé la mort!"
Shakespear, Othello

Pics @ Koh Samed




La Fine Equipe de Koh Samed:
Sam, Elly, Kevin (UK),
Damien, Alex (FR)
Su Ann (Malaisia)
Keizo, Eriko (Japan)
Sisto (Finland)
Wan, Drink, Nat (Thaïland)
















Tant de beauté(s...?)...












... pour séduire de si beaux hommes...













Shinny Happy People
Damien, Drink, Su Ann, Alex













Pas de commentaires...












Sam, Alex, Nat, Wan, Me, Elly, Drink














Chill out... pitw!

How to Contact me

Pour ceux à qui je manque tellement qu'ils ne sauraient se satisfaire de ce seul blog pour communiquer avec moi, voilà quelques autres solutions pour palier au vide que je laisse derrière moi: ;o)

Tel: 0066 85 26 41 331
Skype: daminou_pitw
email: le_pitw@hotmail.com

ps: il y a une option "followers" sur la gauche de la page; j'ai pas encore essayé mais je crois que c'est pour recevoir un mail d'avertissement lors des mises à jours du blog. Si quelqu'un teste, est ce que vous pouvez laisser un commentaire pour confirmer svp?

bisous!

Being back in Bangkok

Un dimanche soir à Bangkok, c'est comme tous les autres soirs de la semaine: il fait bon, c'est le bordel dans les rues, et ça sent bon le BBQ! De la terasse où je profite des merveilles de la technologie sans fil pour siroter un Banana Milk Shake en pensant à vous, je vois les masses de touristes s'affairer, les thaïs essayer d'en tirer profit, les publicités pour de la bière mouler le corps de jeune femme, et les cuisses de poulet frire et transpirer autant que moi. Quel beau spectacle! Khao San Road est loin d'être l'endroit que je préfère, mais c'est la porte d'entrée par laquel on passe tous an arrivant en Thaïlande: touristes sexuels, backpackers, familles, expatriés. Centre commercial déplorable en un sens où tout est fait pour séduire le badaud: cheap cheap, tuk tuk, boum boum girl et ping-pong show, comprendra qui pourra, appréciera qui voudra.

Bref, une semaine à Bangkok c'est bien. J'ai rencontré pas mal de gens, j'ai retrouvé quelques potes, je m'en suis fait beaucoup d'autres: des français puisqu'ils sont partout, des thaïs bien sûr, des finlandais, des japonais, des malais, des russes, des européens... bref, j'ai pas voyagé qu'en Thaïlande cette semaine, et c'est ça aussi que j'aime ici! Je commence à savoir un peu me repérer dans la ville, du moins dans certains de ses quartiers! ChinaTown, l'usine de l'Asie et pas seulement, ambiance magique dont l'affairement constant rappelle le monde où la petite Chihiro de Miyazaki se perd; Sukhumvit, l'artère business de la ville où se croisent la "haute société" thaï et les expats fortunés, sans forcément se mélanger sinon dans la prostitution; Lumphini et les innombrables night market; les temples aussi, lieus de calme où je recherche quotidiennement la paix et le calme que le voyage de l'an dernier m'a fait découvrir à travers la méditation; les massages aussi... En taxi, Tuk-Tuk, bateau sur le fleuve ou dans les canaux, à pied, seul ou accompagné, je m'approprie ces lieux et essaye de devenir intime avec ce nouveau monde.

Ce week-end a été celui des retrouvailles avec un paradis que j'aime encore plus que l'enfer urbain de Bangkok: les îles! Deux jours sur Koh Samed, à seulement quelques heures de Bangkok, qui, si elle est touristiques, n'en est pas moins un lieu paradisiaque selon nombres de critères! Ambiance chill-out pitw sur le sable fin et blanc de white sand beach, un mango shake à la main et un cocotier en guise de chapeau pour me protéger de la seule forme d'agression de l'île: le soleil! Un bon bouquin et des potes pour me tenir compagnie, un finlandais et des japonais pour craquer sur le dance-floor le soir venu, des thaïlandaises magnifiques s'il est encore besoin de rêver... un bain de minuit dans l'eau à 30° sous les étoiles... j'ai pas eu envie de refaire le monde ce week-end, il m'a semblé très bien comme il était!

Je quitte Bangkok demain en direction du Sud pour retrouver d'autres potes: Koh Phayam, Koh Rat, Phang Nga. Voilà le programme pour les deux prochaines semaines qui devraient tranquillement me mener à Phuket où je recommencerai à bosser après une longue, mais enrichissante, périodes communément, mais faussement, appelée "d'inactivité".

Bref, so far so good. Je sais pas ce que j'ai fait dans une vie antérieure pour mériter tout ça, mais je suis content de l'avoir fait; autant que je suis heureux de faire ce que je fais dans celle là!
Ca n'empêche pas que vous me manquez et que cette sensation sera de pire en pire...
Ca n'empêche pas non plus les longues heures de réflexion et de remise en cause de moi même. Je prend de plus en plus conscience de celui que je dois devenir si je veux réussir à poursuivre mes rêves ici et ailleurs. Mais qu'il est bon de pouvoir le faire sans être entravé de trop par celui qu'on est et qu'on a été!

Je me demande si l'optimisme n'est pas un aspect incontournable du bonheur...

Amusez vous bien de votre coté, n'oubliez pas de vivre surtout!

Je vous embrasse et je pense à vous.

Damien, partisant de la poursuite indescente du plaisir.
 

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